Réseaux sociaux
Partagez l'article
La Neuroarchitecture : Conception pour le bien-être des occupants des lieux
Avez-vous déjà ressenti une profonde sérénité dans un espace bien agencé, sans vraiment comprendre pourquoi ?
Bienvenue dans le monde fascinant de la neuroarchitecture, où la science et le design se rejoignent pour créer des environnements qui nourrissent nos besoins. La neuroarchitecture c’est avant tout une conception pour le bien-être. Le bien-être de chacun des habitants des lieux.
Dans mes pratiques de design d’intérieur et d’agencement des espaces, la neuroarchitecture est une boussole constante.
Pour moi, c’est la fondation sur laquelle repose l’aménagement spatial. Bien avant même le Feng-Shui et la psychologie de l’habitat.
Pourquoi ?
Parce que nous travaillons d’abord sur le ressenti de la personne et sur son sentiment de sécurité. Mais également sur son sentiment d’appartenance.
1- Comprendre la Neuroarchitecture
La neuroarchitecture est basée sur les neurosciences.
Elle explore comment les environnements affectent nos processus cognitifs, émotionnels et sensoriels.
Cette approche émerge de notre compréhension croissante des interactions entre le cerveau et son environnement.
Comprendre le rôle du cerveau dans la perception de l’environnement est crucial. Des études montrent que notre cerveau réagit différemment selon la disposition du mobilier. Mais aussi, selon la lumière, les couleurs et les matériaux d’un espace.
Par exemple, une pièce bien éclairée et spacieuse peut stimuler la créativité et le bien-être. En revanche, un espace confiné et sombre peut provoquer de l’anxiété et du stress. Du bon sens me direz-vous finalement ?
Parfois, ce sont des choses plus subtiles. Une couleur rose dans une chambre peut apporter de l’apaisement. Alors qu’un gris taupe ne favorisera pas une coupure avec le travail.
Un bureau face au mur, ne stimulera pas notre créativité.
2 – Les principes clefs de la neuroarchitecture
La lumière naturelle est cruciale en neuroarchitecture. Elle régule notre rythme circadien et notre humeur. Elle influe sur nos performances cognitives et notre bien-être émotionnel. Les neurosciences montrent son impact sur notre horloge biologique et nos neurotransmetteurs.
Les espaces ouverts stimulent la créativité et la communication. Tandis que les espaces clos procurent un sentiment de sécurité. Équilibrer ces deux types d’environnements est essentiel pour une stimulation optimale. Les équilibrer selon les fonctions des pièces est de surcroît un atout majeur. D’autant plus quand l’harmonie dans une maison est ma priorité dans chacun de mes projets.
Ainsi, l’intégration d’éléments naturels comme la végétation (par exemple) est fondamentale. La nature réduit le stress, améliore la concentration et favorise la récupération physique et émotionnelle.
Aussi, l’ergonomie et le confort sont indispensables. En comprenant les réactions neurologiques aux stimuli, nous pouvons concevoir des espaces ergonomiques. Des espaces qui améliorent notre confort et favorisent la concentration et la relaxation.
L’agencement minutieux des espaces est capital. Chaque emplacement est étudié judicieusement en tenant compte de l’impact potentiel sur le cerveau.
Savoir, par exemple, que l’emplacement de son lit peut influencer la qualité de notre sommeil n’est pas anodin. Mais il en est de même pour l’ensemble du mobilier. Au final, chaque emplacement est stratégique.
3 – Fonctionnement du Cerveau et Neuroarchitecture
Pour comprendre l’impact de la neuroarchitecture, il est essentiel de se pencher sur le fonctionnement complexe du cerveau humain.
En effet, le cerveau est composé de différentes régions interconnectées.
La partie inconsciente du cortex, quant à elle est responsable des processus automatiques. C’est à dire des réponses émotionnelles et des souvenirs. C’est là que se trouvent les réponses instinctives et les réactions émotionnelles. Ce sont alors ces dernières qui peuvent influencer notre perception de l’environnement. Ainsi, lorsque nous concevons des espaces nous cherchons à apaiser cette partie du cortex en créant des environnements qui favorisent le calme. Mais également la sécurité et le bien-être émotionnel.
En comprenant le fonctionnement du cerveau, nous appliquons les principes de la neuroarchitecture. Des principes pour créer des espaces qui stimulent la pensée rationnelle et les réponses émotionnelles. Ainsi, nous offrons un environnement nourrissant l’esprit et le corps. Et surtout un environnement « sécurisant » aux occupants des lieux.
L’hippocampe et l’hypothalamus dans la neuroarchitecture
L’hippocampe et l’hypothalamus sont deux structures cérébrales importantes qui jouent également un rôle clé.
Situé dans le lobe temporal du cerveau, l’hippocampe est associé à la mémoire et à la navigation spatiale. L’activation de l’hippocampe est cruciale pour créer des environnements qui favorisent une meilleure mémorisation et une meilleure orientation spatiale.
L’hypothalamus, est une petite région située à la base du cerveau, qui est impliquée dans de nombreuses fonctions vitales. Il régule la température corporelle, le rythme circadien, la faim, la soif et les émotions. L’activation de l’hypothalamus est cruciale pour créer des environnements qui favorisent le bien-être physique et émotionnel des occupants.
En tenant compte du fonctionnement de l’hippocampe et de l’hypothalamus, les concepteurs en neuroarchitecture peuvent créer des environnements qui nous portent. Des lieux qui soutiennent activement la mémoire, l’orientation spatiale, la régulation émotionnelle et le bien-être physique des occupants.
4 – Applications pratiques de la Neuroarchitecture
La neuroarchitecture trouve des applications pratiques dans divers domaines de notre vie quotidienne.
Les concepteurs et architectes s’efforcent d’intégrer les principes de la neuroarchitecture dans la conception des salles de classe. Créant ainsi, des environnements qui favorisent l’apprentissage, la concentration et le bien-être des élèves.
Outre les espaces scolaires, la neuroarchitecture peut être appliquée à de multiples environnements. Tels que les lieux de travail par exemple. En effet, les principes de la neuroarchitecture peuvent être utilisés pour concevoir des bureaux qui favorisent la productivité et le bien-être des employés.
De même, dans les environnements de la santé, la neuroarchitecture peut contribuer à créer des espaces thérapeutiques. En conséquence, des espaces qui favorisent la guérison et le rétablissement des patients.
Dans les espaces commerciaux, la neuroarchitecture peut être utilisée pour créer des environnements qui encouragent les clients à se sentir à l’aise et à rester plus longtemps sur le lieu de vente.
5 – La neuroarchitecture nous permet d’être véritablement au coeur de nos besoins primaires
La neuroarchitecture offre une approche pragmatique et innovante. Une manière de concevoir des espaces qui enrichissent notre vie quotidienne. En intégrant les découvertes des neurosciences dans le processus de conception, nous pouvons créer des environnements qui soutiennent notre bien-être mental, émotionnel et physique.
Ainsi, la neuroarchitecture nous encourage à repenser notre rapport avec notre environnement. Cela concerne aussi bien les espaces domestiques que les espaces professionnels, médicaux, éducatifs et urbains.
En continuant à explorer et à appliquer les principes de cette « science » dans la conception des espaces, nous pouvons créer un monde où chaque environnement est conçu pour favoriser notre épanouissement.
Ainsi, la neuroarchitecture ouvre la voie à un design plus conscient. En corrélation, à une approche centrée sur l’humain et orientée vers un avenir où nos espaces de vie reflètent véritablement nos besoins physiologiques, émotionnels et psychologiques.
Seriez-vous intéressé par des ateliers vous apportant des outils, des techniques précises pour chacun de vos espaces de vie ?
Par exemple, comment la neuroarchiteture peut intervenir dans votre chambre ? Et comment cette prise en compte favorise considérablement la qualité de votre sommeil ?
6 – Pour aller plus loin sur le sujet
Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à prendre connaissance de plusieurs articles que j’ai trouvé intéressants.
Par exemple sur Houzz.
Mais aussi sur le Moniteur.
Je me tiens également à votre disposition pour toute étude personnelle😊
Je souhaite en savoir plus sur le sujet7 – Pour aller encore plus loin 😊
Dans ma pratique quotidienne, j’utilise plusieurs outils en plus de la neuroarchitecture.
Je passe notamment également par la psychologie de l’habitat. Cette approche me permet de connaître davantage vos problématiques de vie actuelles. Ce qui nous permet ensuite de mieux les dépasser.
Enfin, la géobiologie et le feng-shui tibétain sont eux aussi inter-connectés.
Cette combinaison d’outils enrichit considérablement mes projets. Ensemble, ces derniers offrent une approche pragmatique et holistique, optimisant le confort, la santé et la vitalité des occupants.
Les résultats sont véritablement époustouflants, créant des espaces qui nourrissent le corps, l’esprit et l’âme.
Petit teasing, je prévois de vous faire un article sur la psychologie de l’habitat et la décoration en conscience dans les semaines à venir.
Alors si ces sujets vous intéressent, n’oubliez pas de vous abonner !!!
